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Le cycle de l'eau


  • Le grand cycle de l'eau
    ou cycle de l'eau dans la nature

    Un mouvement perpétuel

    Au cours de cycles qui varient de quelques heures à quelques millions d'années, l'eau suit un parcours sans fin entre la terre et l'atmosphère. Sous l'effet du soleil, l'eau de mer s'évapore dans l'air. Elle se transforme en un gaz invisible : la vapeur d'eau également libérée par les sols, les points d'eau et la végétation. En prenant de l'altitude, la vapeur d'eau se refroidit et se condense. Elle se transforme en minuscules gouttes d'eau, qui se rassemblent en nuages. Lorsque la température change, les gouttelettes de certains nuages s'alourdissent, elles retombent alors sur le sol sous forme de précipitations liquides (pluie), ou solides (neige ou grêle).
    L'eau des précipitations ruisselle alors à la surface de la terre sous forme de petits ruisseaux qui rejoignent ensuite les rivières puis les fleuves avant de se jeter dans la mer. Mais l'eau peut aussi s'infiltrer lentement dans le sol pour créer des nappes d'eau souterraines ou nappes phréatiques.
    Au cours de son cycle, l'eau séjourne plus ou moins longtemps dans différents réservoirs. Elle peut ainsi rester 3000 ans dans la mer avant de s'évaporer mais seulement 8 jours dans l'atmosphère avant de rejoindre un nuage de pluie. Elle ruisselle pendant 15 jours dans un cours d'eau mais stagne 1 400 ans dans une nappe souterraine.
  • Le cycle urbain de l'eau

    56 des 59 communes de la Métropole de Lyon sont alimentées en eau potable par Eau publique du Grand Lyon. Une très grande partie (91 à 95%) de la ressource en eau provient de la nappe d'accompagnement du Rhône à partir du champ captant de Crépieux-Charmy, situé sur les communes de Vaulx-en-Velin et Rillieux-la-Pape. L'eau issue de cette nappe est naturellement de très bonne qualité microbiologique. Elle subit une simple désinfection au chlore en sortie des usines de pompage, pour conserver ses qualités au cours de son transfert dans les réseaux de distribution. Cette eau est minéralement équilibrée.

    Le lac de Miribel-Jonage (lac des Eaux Bleues) peut être utilisé en appoint. Cette eau de surface subit un traitement complet pour être rendue potable. En situation normale, cette ressource représente 3% de l'alimentation du territoire et peut contribuer à une plus large part de l'alimentation de l'agglomération en cas de besoin.

    D'autres ressources sont sollicitées dans une moindre mesure.

    Le captage de Jonage se situe également dans la nappe d'accompagnement du Rhône.

    La nappe de l'est lyonnais est également utilisée pour l'alimentation en eau de la Métropole. Cette nappe ayant ses origines au pied du massif du Vercors est plus minéralisée que celle de la nappe du Rhône. Les captages sollicitant cette ressource sont ceux de Saint-Priest, Meyzieu, Corbas et Mions. Les puits de Décines et Chassieu sont maintenus opérationnels mais n'alimentent pas le réseau.

    Dans la partie nord-ouest de l'agglomération, la nappe alluviale de la Saône participe dans une moindre mesure à l'alimentation des réseaux via les captages de Fleurieu-sur-Saône et de Curis-au-Mont d'Or.
    Cycle de l'eau